Haggis, whisky et… vinyles

Retour d’une semaine de vacances bien remplie en Ecosse, à sillonner les Highlands pour finir à Edimbourg et la traditionnelle visite de mes disquaires favoris de la capitale.

On commence évidemment avec ma boutique favorite, à savoir Vinyl Villains, chez qui j’ai trouvé quelques albums de classic rock assez communs mais pas chers et qui complètent bien ma collection de certains artistes dont je cherche à avoir l’intégrale jusqu’à une certaine date (Strawbs, Doobie Brothers, Paul McCartney, Stills, Eagles, Rick Wakeman…).

Passage infructueux chez Unknown Pleasures, toujours une chouette boutique mais quand même, mis à part les quelques bacs à petits prix, les disques les plus intéressants ne sont pas donnés par rapport aux autres adresses. Le fait que la boutique soit située sur la rue la plus touristique d’Edimbourg, la Royal Mile, y est certainement pour quelque chose…

On monte ensuite dans le quartier de Stockbridge pour ses charity shops qui comptent toujours quelques vinyles, et notamment Oxfam Music qui comme son nom l’indique est dédiée à la musique, vinyles et CDs. Très content d’y avoir trouvé le premier album de Curved Air ainsi que l’album d’un artiste écossais, Open Ended d’Hamish Moore, que j’ai pris pour deux raisons : La pochette magnifique signée Jennifer MacLean et, Dunkeld Records, label de mon chouchou écossais, Dougie MacLean, qui produit l’album !

Juste à côté, VoxBox, une petite boutique assez sympathique aux prix assez raisonnables. J’y ai déniché Power Windows de Rush (enfin !!), un live de Mountain qui envoie du lourd, un petit Caravan que je ne connaissais pas, Trespass de Genesis pour remplacer mon pressage de 85 et enfin, on y revient, Real Estate de Dougie MacLean.

Passage éclair chez Elvis Shakespeare, une boutique proche de Vinyl Villains, que j’aime beaucoup, l’offre n’est pas énorme mais les prix sont honnêtes et j’aime bien l’idée qu’il s’agisse également d’une boutique de livres d’occasion. Un Curved Air, un Procol Harum et un Steve Hillage pour compléter la collection.

Une dernière visite chez Vinyl Villains pour repartir avec ma trouvaille favorite de ces vacances à savoir le premier album de Gryphon, dans un superbe état. Un album que je n’avais pour l’instant jamais croisé, même en convention…

J’en profite pour parler de deux magasins que je n’avais pas encore visité et dans l’idée de mettre à jour mon article sur mes adresses favorites d’Edimbourg, j’ai donc fait un tour chez Backbeat Records et Backtracks Music & Games. Autant dire que cette mise à jour ne sera pas nécessaire tant j’ai regretté le temps perdu à visiter ces adresses (un peu excentrées).

Chez Backbeat Records, il y a certes des tonnes de disques mais il est impossible de fouiller, d’ailleurs il est presque impossible de rentrer dans la boutique qui est juste impraticable. A peine rentré, le vendeur te demande sur un ton bien blasé ce que tu cherches (euh j’aurais peut-être dû imprimer ma wantlist Discogs de 30 pages), va te chercher les disques et sans même te laisser le temps de regarder l’état ou le pressage des disques, t’annonce un prix sorti de nulle part (il justifie son prix en me montrant un vieux bouquin de cote des années 90), soit 30£ pour Breathless de Camel (environ 5£ sur Discogs pour un premier pressage anglais) et un album de Peter Bardens (3£ environ sur Discogs également). Le plaisir de la recherche est donc absolument nul, l’expérience client également, et les prix exorbitants. Au final, tout un tas de disques inaccessibles qui doivent en plus s’abimer sous le poids des caisses empilées les unes sur les autres. J’ai pu lire sur Google que certaines personnes appréciaient cette adresse justement parce qu’il suffisait de demander ce que l’on cherche, après tout si on achète un disque une fois de temps en temps, pourquoi pas… Quand bien même, je trouve que le prix et l’accueil vous font regretter votre visite.

Chez Backtracks Music & Games, l’accueil n’est pas franchement meilleur, la boutique est toute petite et il est difficile de se frayer un chemin, difficile également de digger vu que la plupart des bacs sont empilés. Niveau prix, Cunning Stunts de Caravan à 28£ pour donner une idée… Les bacs à petits prix sont dehors et les disques sont pour la plupart dans un état médiocre.

Et pour finir sur une note positive, ma journée de « digging » se terminera chez Fopp, une boutique qui ne fait que du neuf mais que j’aime énormément, tant pour son offre que pour ses prix et son personnel. Quelques disques neufs du coup, une fois n’est pas coutume, la bande son de la première saison de Stranger Things et deux albums de Steven Wilson qu’il est plus intéressant d’acheter sur place (comprendre, sans frais de port…). Je suis également tombé sur un livre qui me faisait de l’oeil depuis un bail, à savoir Dust & Grooves: Adventures In Record Collecting, au prix assez imparable de 8£ !! Un très chouette bouquin sur les collectionneurs de vinyles de tous poils.

Voilà encore une bien belle journée musicale passée dans cette superbe ville qu’est Edimbourg et de chouettes albums à écouter jusqu’à la prochaine fois ! (et qui font un peu oublier le fait que les Highlands manquent déjà…)

6 commentaires sur “Haggis, whisky et… vinyles

  1. Belles balades à fois fois dans les Highland et musicale !

    Tiens Mountain, j’ai deux albums du groupe, dénichés en vide-greniers ! Belles surprises musicales, d’autant que je ne connaissais pas du tout ! Mais les pochettes ont aidé à l’intuition !

    1. Merci !

      Mountain je ne connais que de réputation mais je n’ai jamais trouvé leurs albums studios pour le moment, un live ça peut être un bon moyen de découvrir, je l’ai écouté tout à l’heure, je suis déjà fan !!

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