Deep Purple – Burn

Deep Purple - Burn

Huitième album de Deep Purple sorti en 1974. Mon exemplaire est un repressage français de 1978. Burn marque les débuts studio de Deep Purple Mark III (1973-1975). Ian Gillan et Roger Glover ne sont plus de la partie, remplacés par l’ex Trapeze Glenn Hugues (basse et chant) et David Coverdale (chant principal).

Cette formation n’aura duré que le temps de trois albums, Burn, Stormbringer et Come Taste The Band (avec Tommy Bolin qui remplacera Ritchie Blackmore sur ce dernier) mais j’avoue avoir un petit faible pour cette période du groupe. Le duo vocal Hugues/Coverdale était franchement parfait, deux voix tout à fait complémentaires et charismatiques. Quel meilleur exemple que le titre éponyme qui ouvre l’album et fonctionne à merveille ?

Après un Who Do We Think We Are un peu décevant, un vent de renouveau souffle sur ce huitième album. Glenn Hugues y apporte une touche groovy (« Lay Down, Stay Down », « Might Just Take Your Life »), voire parfois même funky (l’excellente « Sail Away »), au hard rock qui tendait peut-être à devenir un peu trop prévisible.

Impossible de parler de Burn sans évoquer « Mistreated », un morceau blues monstrueux mené seul au chant par un David Coverdale sans concession. Un classique du Deep Purple MkIII qui fera partie des grands moments du fameux live Made In Europe, sorti en 1976 (dont je suis absolument fan !).

Un album qui marquera une légère évolution musicale dans la carrière de Deep Purple qui se poursuivra sur les deux albums suivants au grand dame des plus fervents fans du Deep Purple de Gillan. Pas évident d’explorer d’autres horizons musicaux pour des groupes aussi attendus…

De mon côté, je suis ravi d’apprécier autant les différentes périodes de ces grands groupes (je pense notamment à Black Sabbath dont j’aime autant les débuts avec Ozzy que la suite avec Dio ou Tony Martin). C’est ce qui rend la carrière de ces colosses aussi passionnante, que l’on adhère musicalement ou pas, c’est une autre histoire…. Au final, Burn reste un de mes albums préférés du groupe et rejoint naturellement les albums cultes au côté de Machine Head.

 

 

2 commentaires sur “Deep Purple – Burn

  1. Bravo. Un album assez rafraîchissant qui grâce à des éléments nouveau évite au groupe de tomber dans ce qui aurait pu être une autoparodie.
    Mistreated évoque furieusement le titre « Heartbreaker » du dernier album de Free, dans le tempo, le chant, le motif de guitare…
    Bon disque, oui !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.