Ce premier album de Fireballet ne fait pas vraiment l’unanimité. Enième ersatz américain de Genesis, Yes et consorts pour beaucoup (les même reproches d’autant plus justifiés pour le coup qu’a pu subir Starcastle ou encore Druid), Night On Bald Mountain n’a tout simplement pas trouvé sa place parmi les classiques du genre.
Evidemment je ne partage pas vraiment cet avis puisque cet album a longtemps figuré sur ma wishlist avant que je ne le trouve par hasard à Londres en 2016. Alors évidemment leur groupe est inspiré par le mouvement progressif britannique, sans nul doute, mais ce qui me plaît et qui fait toute la différence avec un groupe comme Starcastle justement (que j’aime aussi beaucoup par ailleurs), c’est que là où ces derniers se sont appliqués à reproduire le son et le style d’un groupe (faut-il vraiment préciser lequel ?), Fireballet est quant à lui un savant mélange d’influences de tout un tas de groupes anglais, Genesis en tête évidemment (l’exemple le plus flagrant étant l’introduction du titre « Night On Bald Mountain »), mais aussi Yes, King Crimson, England, voire Van Der Graaf Generator.
Alors certes le résultat reste un rock progressif symphonique cliché à souhait, beaucoup moins élégant qu’un Stained Glass Stories de leurs confrères américain Cathedral par exemple, mais je reste tout à fait client de ce genre d’albums, de ce mélange d’inspirations britanniques diverses et considère même ce premier album comme étant peut-être un peu trop injustement dénigré. Quoiqu’il en soit, sur Grooves & Memories, Night On Bald Mountain obtient le badge de pépite prog, avis aux amateurs!