Comment faire plus emblématique que In The Court Of The Crimson King? King Crimson offre en 1969 avec ce premier disque, l’un des tous premiers albums de rock progressif, à l’influence incommensurable.
Pochette emblématique également avec cette peinture d’un visage horrifié aux couleurs vives qui ne peut laisser indifférent et qui est le parfait exemple d’artwork donnant tout son sens au support vinyle.
In The Court of The Crimson King est, avec Lark’s Tongues In Aspic et Red, mon album favori de King Crimson. Tout y est ou presque. La furie amère de « 21st Century Schizoid Man », les moments de grâce mélancolique de « I Talk To The Wind » et « Moonchild » (et d’expérimentations sur la fin, histoire de déstabiliser l’auditeur), le désespoir sublime de « Epitaph » et ses nappes de Mellotron magnifiques et enfin, du symphonique avec la majestueuse et lugubre, « In The Court Of The Crimson King » qui termine l’album sur une note épique avec encore une fois, l’utilisation somptueuse du Mellotron, ce qui deviendra très vite l’une des marques de fabrique du groupe.
Un classique incontournable, un chef d’oeuvre à mon sens (au même titre que l’album Red, d’un style différent, servi par l’incarnation ultime du roi pourpre avec notamment la section rythmique qui tue, John Wetton et Bill Bruford). Même si les quelques divagations expérimentales peuvent déstabiliser, je trouve qu’elles font partie du charme de l’album, une oeuvre intense et troublante, aussi lumineuse que lugubre à l’image de la pochette.
C’est celui que j’aime le plus de King Crimson dont je préfère nettement la 1er période (jusqu’à Islands)
Mon top 3 serait : In the Court of the Crimson King, Larks’ Tongues in Aspic et Red 🙂
Intéressant, très lyrique et mélodieux, oui… mais pas chef-d’oeuvre, il faut quand même se farcir quelques minutes chiantes avant le beau final
Chef d’oeuvre « in my book » 😉 Les quelques minutes en question, c’est comme l’intro de « Close To The Edge », l’apothéose musicale, ça se mérite 🙂