Voici une chouette trouvaille dénichée lors d’un périple en Irlande, plus précisément en Irlande du Nord puisque c’est dans un charity shop de Derry que j’ai trouvé ce premier album de Rod Stewart.
An Old Raincoat Won’t Ever Let You Down est sorti en 1969 et il s’agit ici du troisième pressage anglais sorti en 1971, bizarrement, chez Vertigo. On retrouve le fameux macaron Vertigo Swirl qui fait toujours son petit effet.
On retrouve sur cet album à la guitare et à la basse, un certain Ron Wood, issu (tout comme Rod Stewart) du Jeff Beck Group et des Faces, et futur Rolling Stones. Martin Pugh et Martin Quittenton aux guitares également, deux anciens du groupe Steamhammer. Mickey Waller à la batterie, Ian McLagan aux claviers et un certain Keith Emerson s’occupe de l’Hammond sur « I Wouldn’t Ever Change a Thing ».
Déjà fan de la voix exceptionnel de Stewart, j’ai découvert sa carrière solo assez tardivement. C’est évidemment la période 70’s qui me semble la plus intéressante avec quelques très bons albums dont ce premier effort.
Un mélange très réussi de folk, de blues et de rock avec ce timbre de voix et un feeling qui font la grande force de cet album et des albums à venir.
Mentions spéciales aux excellentes reprises que sont « Street Fighting Man » (The Rolling Stones) et « Handbags & Gladrags » (Mike d’Abo) mais également la fameuse et superbe « Man Of Constant Sorrow » (chanson de country enregistrée pour la première fois en 1913 par Dick Burnett).
Pour les titres originaux, je retiens principalement « Cindy’s Lament » (qui m’évoque certains titres folk rock des premiers Led Zeppelin) et « An Old Raincoat Won’t Ever Let You Down ».
S’il ne s’agit pas de mon album préféré de la carrière 60’s/70’s de Rod Stewart, An Old Raincoat Won’t Ever Let You Down demeure un excellent album, très agréable à écouter, à l’ambiance folk rock anglaise sans prétention attachante et un artiste en pleine effervescence, à l’interprétation passionnée.
Une bonne entrée en matière pour celles et ceux qui souhaiteraient découvrir la période la plus intéressante de l’anglais, qui ne se résume heureusement pas à « Da Ya Think I’m Sexy? »…
Ah le bon vieux Rod ! On a adoré (je dis « on », mon frère et moi qui partagions la même collection de disques) « Never a Dull Moment » avec la somptueuse reprise du Angel de Jimi Hendrix – meilleure que l’original ? Et cette pochette bizarre, marron, moitié gatefold et tournée à 90° – on se comprend, pas vrai ?
Bravo pour ce joli site !
Alain