Deuxième album live de Tangerine Dream, et double album cette fois-ci, composé de titres originaux (comme avec leur premier live, Ricochet) joués lors de la tournée américaine de 1977.
Quatre longues pièces étalées sur quatre faces : « Cherokee Lane », « Monolight », « Coldwater Canyon » et « Desert Dream ». Le style musical reste dans la continuité des excellents Ricochet et Stratosfear, à savoir une musique électronique qui devient un peu plus symphonique et mélodique et moins expérimentale, à l’exception du titre « Desert Dream » qui rappelle fortement les débuts, sorte de bande son pour l’atterrissage d’une navette spatiale sur une autre planète, lointaine et désolée…
Je suis absolument fan de cette période, des années Virgin au sens large mais plus particulièrement du créneau 1974-1979, cinq années pendant lesquelles le groupe n’a produit à mon sens que d’excellents albums (et je compte parmi eux l’excellente BO de Sorcerer).
Les séquenceurs virevoltent, les nappes de claviers s’enchevêtrent, le Mellotron oscille entre nappes chaleureuses et chœurs inquiétants. Tangerine Dream nous transporte vers d’inquiétantes et mystérieuses galaxies, dans un voyage initiatique captivant.
Encore n’est qu’un exemple de plus de la créativité fascinante d’un groupe alors à son apogée. Le choix de l’album de Tangerine Dream à emporter sur une île déserte est assez délicat… Rubycon, Phaedra, Force Majeure ou bien Encore ?