Yes – Relayer

Yes - Relayer

Une de mes pochettes favorites de Roger Dean pour ce  septième album du groupe anglais. Rick Wakeman (claviers) s’en est allé suite à des divergences musicales liées au précédent album, Tales From Topographic Oceans, remplacé alors par le claviériste suisse Patrick Moraz (Refugees).

Il semble souffler un vent nouveau, ou en tout cas, de renouveau, sur l’univers de Yes, et Patrick Moraz n’y est certainement pas pour rien. On retrouve ce petit grain de folie, ces envolées inspirées et inspirantes qui vous donnent la chair de poule et des musiciens complètement habités. Toutes ces choses qui rappellent évidemment leur chef d’oeuvre, Close To The Edge. Le format de l’album fait aussi penser à l’album vert avec son titre fleuve de 22 minutes (« The Gates Of Delirium ») sur la face A et deux longs titres sur la face B (« Sound Chaser », tiens tiens, et « To be Over »).

Yes - Relayer

C’est le premier album du groupe à avoir été enregistré « à la maison », dans le garage de Chris Squire pour être plus précis, avec le matériel d’enregistrement de leur producteur Eddie Offord. Une option qui permettra de passer plus de temps sur la musique sans se soucier des heures de studio.

Relayer fait sans conteste partie de mon top 3 du groupe, avec vous l’aurez compris, Close To The Edge. Il n’est certes pas aussi accessible que ce dernier, de prime abord. A l’image de la pochette, on pénètre dans un monde complexe, intrigant, parfois hostile mais le résultat est pour moi parfait. « The Gates Of Delirium » reste l’un de mes titres favoris du groupe, une leçon de rock progressif qui semble ne s’imposer aucune limite artistique. La partie finale (qui sortira en single sous le titre « Soon ») termine ce morceau de bravoure en apothéose, Jon Anderson livrant une interprétation d’une beauté absolument poignante.

Les deux titres de la face B ne sont pas à négliger : l’aventureux et complexe « Sound Chaser » se fait sans pitié alors que l’album se termine sur sur une note plus posée et aérienne avec le magnifique « To Be Over ».

Relayer reste à mon sens le dernier très grand album de Yes. Incontournable !

« Soon, oh soon the light,
Pass within and soothe this endless night
And wait here for you,
Our reason to be here » – The Gates Of Delirium

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