Les trouvailles du littoral

Vide-greniers sur la côte

Petite pause d’un mois sans chiner dans l’attente de chouettes vide-greniers dans le département voisin, sur la côte, où les disques sont plus nombreux, plus intéressants et où, surtout, l’ambiance est beaucoup plus sympa, l’air de la mer, sans aucun doute !

Je n’ai pas trouvé de Gentle Giant comme l’année dernière mais je suis tout aussi content des quelques disques rapportés.

Trouvailles du littoral, juillet 2018

Quelques « classiques » dans un premier temps : le premier album de Bob Dylan (je l’ai pris en pensant que c’était une compilation, c’est dire si je connais bien l’artiste), le fameux album Blues Breakers de John Mayall et Eric Clapton, la double compilation de Buffalo Springfield (là pour le coup, je pensais que c’était un album, à ma décharge, le soleil tapait vraiment fort !) ou encore Neil Young et Santana. Rien d’extrêmement rare (même si je ne pensais pas croiser un jour le Blues Breakers en vide-greniers) mais tomber sur ces disques à prix dérisoires à 10h, ça me semble illusoire dans les vide-greniers urbains que je fréquente habituellement !

Content d’être tombé sur le World Record de Van Der Graaf Generator qui contient un titre que j’adore : « Wondering ».

Trouvailles du littoral, juillet 2018

Ensuite, il y a les trouvailles folk plus courantes dans la région, la Bamboche, Gentiane, des albums celtiques de deux groupes que j’apprécie beaucoup, The Boys Of The Lough et The Chieftains, que j’ai trouvé dans un lot qui contenait pas mal de Malicorne (que je possède déjà).

Deuxième album de Kolinda

Je termine sur un disque que j’ai pris pour la pochette et le label (Hexagone), le deuxième album de Kolinda, un groupe de prog folk hongrois référencé sur Progarchives. Une excellente découverte !!

Une bien belle ballade à chiner sous le soleil qui se termina dans l’eau !

13 commentaires sur “Les trouvailles du littoral

  1. Trouver ces disques à 10h du matin, je crois que ça ne risque plus de m’arriver par chez moi ! Bon, le Blues Breakers je l’ai déniché il y a déjà quelques années à 3€ ! À ce sujet, tu connais la petite histoire autour de cette pochette ? Il faisait froid, la séance photo dure depuis un bon moment, et Clapton commence à en avoir ras le bol ! Il fait la tronche ! Et pour marquer sa mauvaise humeur, il prend la revue et commence à la lire sans plus regarder le photographe ! Et bien sur c’est cette photo qui a été choisie pour la pochette ! D’ailleurs l’album qui n’a pas vraiment de titre (Blues Breakers est plutôt le nom du groupe qui accompagne Mayall), a longtemps était surnommé Beano, le titre du magazine que Clapton est en train de lire !

    1. Ah oui marrant tout ça, j’ignorais ! Pour le titre du magazine, je connaissais car c’est aussi le nom d’un modèle de boost pour guitare, la Beano Boost, en hommage à cet album donc : http://www.analogman.com/beano.htm

      Trouver ces albums (à 1€ !!) à cette heure ci, c’est aussi peu probable là où je chine habituellement, c’est même impossible ! Sur la côte, ça n’a rien à voir, c’est toujours plus sympa d’aller chiner dans cette zone 🙂

  2. En même temps, Clapton ne tirant pas la tronche, ce ne serait plus Clapton 😉 !
    Dans le même genre, si tu peux trouver :
    • A Hard Road -Bluesbreakers avec Peter Green (1967) ;
    • Crusade -Bluesbreakers avec Mick Taylor (1967) ;
    • Blues From Laurel Canyon -John Mayall avec Mick Taylor- (1968),
    la boucle sera totalement bouclée : quelques-uns des plus magnifiques albums de blues anglais de cette décennie !
    En complément, Bare Wires avec Peter Green, un peu, et Mick Taylor, beaucoup (1968) tire plus vers le jazz-rock parfois et convoque un intrumentarium très varié. Très intéressant aussi, mais moins bluesy.
    Ce qui est drôle, et parfois un peu gênant sur ces albums, c’est la stéréo très schématique des ingénieurs du son de l’époque, avec une très forte séparation gauche-droite !

    1. Je suppose que comme avec les Beatles, il y a des puristes qui préfèrent la version mono des albums 😉 Mon Blues Breakers, c’est une version stéréo mais ça me va très bien 🙂

      Merci pour toutes les suggestions ! Si jamais je croise ces albums (qui ne doivent pas courir les rues !!), je n’hésiterais pas 😉

          1. Non, dans une trocante à Aix en Provence, mais à petit prix (5€), et à plusieurs années d’intervalle ! Le Laurel Canyon, ça doit faire presque 8 ans ! Et A Hard Road, cette année !

  3. Ah, non, pas assez puriste pour ça 😉 –sauf pour Pet Sounds des Beatles, totalement conçu pour la mono dut fait de lasurdité partielle d’une oreille de Brain Wilson, son créateur : mais la meilleur réédition de ce chef d’oeuvre offre les deux versions dans le même album 😉 – !
    C’est surtout gênant quand on écoute au casque, en fait – avec toute la batterie et la basse dans l’oreille droite, le reste à gauche et rien au milieu/i>, ce que je fais très rarement…

    1. Le Pet Sounds, j’ai acheté la réédition stéréo à la Fnac pour 10€ !!! Et elle est de très bonne qualité ! Il y avait bien la réédition « mono », mais presque 3 fois plus chère ! Je ne suis pas assez « puriste » pour ça ! Bien sur le rêve de tout chineur, c’est de tomber sur le pressage original à 1€ en vide-greniers ! Mais c’est juste un rêve ! 🙂

    1. Of course ! Chez les Beatles aussi on retrouve ce genre de mix, c’est les prémices de la stéréo… Il n’y avait pas encore de bonnes façons de faire… La batterie mixée que d’un côté, ça ne me choque pas, je trouve ça même plutôt intéressant en tant qu’effet, après si l’on pense au mix comme une image fidèle du groupe qui joue devant soi, la batterie est plus souvent au milieu sur scène, sauf exception 😉

  4. KOLINDA c’était des potes des membres de MALICORNE (label Hexagone) Je ne connais que l’album  » 1514″, produit aussi par Hughes De Courson !

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