En quête de vinyles en Finistère

Finistère, mai 2018

Un long week-end et l’occasion de sillonner les routes de cette magnifique région qu’est le Finistère à la recherche de nouveaux vinyles !

Rock'n'Broc (Douarnenez, 29)

Et ça commence par un passage chez Rock’n’Broc, un petit brocanteur situé dans le centre de Douarnenez (il se trouvait sur les quai lors de ma première visite en 2015). Au fond de la boutique, une chouette sélection de vinyles classés par styles : hard rock, rock progressif, musique celtique/bretonne, jazz, pop rock, blues et j’en passe.

Le petit plus qui fait toujours la différence, une étagère complète de disques à 4€ avec une offre à 10€ les trois disques. Beaucoup d’albums français pas vraiment indispensables mais quelques albums intéressants en pop rock internationale, du classique comme Supertramp et consorts… J’y ai trouvé notamment l’excellent premier album de Tears For Fears, le second album de la fine équipe, John McLaughlin, Al Di Meola & Paco de Lucía ainsi qu’un album plus discutable, le treizième album de Barclay James Harvest (je ne pense pas pousser plus loin dans leur discographie…).
→ Facebook Rock’n’Broc

Direction le sud pour la ville de Quimper et un passage chez Emmaüs qui organise une grande vente solidaire. On attend sagement que les portes s’ouvrent, il y a du monde mais tout se passe dans une bonne ambiance. Une fois les portes ouvertes, c’est un peu la course mais il n’y a pas tant de monde que ça sur les bacs et j’arrive à trouver mon bonheur, en réalité, je suis absolument ravi ! Une expérience à renouveler !

Outre quelques disques assez courants que je n’avais pas et qui complètent ma collection (SantanaScorpions, ZZ Top, Deep Purple, Chick Corea…), je suis particulièrement content d’avoir déniché ces trois là :

C’est ensuite la tournée des boutiques de la ville, à commencer par Ty Blurt Records, que j’avais déjà visité par le passé. Toujours en mode bazar organisé, on y trouve une belle sélection, occasion et neuf (rééditions en rock progressif notamment) mais il faut prévoir le budget qui va bien, et aucun bacs à petit prix sur lesquels se rabattre…

Ty Blurt Records (Quimper, 29)

Betty Roots est une boutique assez récente, ouverte en 2017, spécialisée dans le vinyle d’occasion et qui dispose d’un espace très bien organisé et pratique. Un large choix proposé et même quelques bacs à petits prix (mais principalement des disques ultra courants en Bretagne : musique celtique, Alan Stivell etc).
→ Facebook de Betty Roots

Enfin, un magasin encore plus récent, ouvert en avril 2018, l’Endorphine qui a pour originalité de faire également studio de tatouage. Une belle boutique également, mention spéciale à la sélection en stoner rock et psychédélique. Pas de « bargain bins » malheureusement.
→ Facebook de l’Endorphine

Le lendemain, départ aux aurores direction les (petits) vide-greniers de la région et l’occasion de découvrir le cap Sizun, la péninsule de Crozon et de terminer par un passage dans les Côtes d’Armor. Un chouette périple, des trouvailles courantes mais variées à prix « vide-greniers », pas mal de bacs à fouiller et surtout, et c’est bien là l’essentiel, le plaisir de chiner dans une bonne ambiance !

Trouvailles du Finistère

10 commentaires sur “En quête de vinyles en Finistère

  1. Combien les 3 disques (Amon Duul, Gong et Ryley) ? Je te pose cette question, parce que chaque année Emmaüs (à Plan de Campagne, 15 km d’Aix en Provence) organise se genre de vente aussi ! Mais les prix sont parait-il très élevés, apparement, ils ont fait leurs recherches sur le net pour fixer les tarifs !

    Je n’y suis jamais allé en fait, mes des amis chineurs ont renoncés à y aller pour cause de prix abusifs !

    1. Alors effectivement ça dépend des albums, ce ne sont pas forcément des « prix vide-greniers » 😉 Le Amon Duul était à 10€, le Gong à 12€ et le Riley à 5€, mais vu leurs supposées cotes, je ne les aurais certainement pas payé ce prix là en boutique ou sur le web 😉

      Pour le reste, c’était du 1, 2 ou 3€ pour le rock classique notamment donc tout à fait raisonnable mais j’imagine que ça doit dépendre des adresses et des personnes qui gèrent l’évènement…

      1. Ce sont des prix raisonnables pour ces albums ! Mais je sais qu’à la vente annuelle d’Emmaüs par chez moi, ce genre d’albums seraient plus vers les 20 à 30€ ! C’est clair qu’à ces prix, je n’hésite pas trop non plus !

  2. Tiens, Barclay James Harvest : je n’ai jamais aimé ça, mais je m’en souviens très bien ! Ça cartonnait à fond dans les charts allemands à la fin des années 70 et au tout début des années 80 : ici, on pouvait écouter dans d’excellentes conditions, en FM, la SWR2 et la SWR3 -Südwest Rundfunk-, des radios allemandes « publiques » genre Radio-France chez nous, et où les « hit-parades » proposaient des classements très différents de ceux produits en France : beaucoup plus de pop-rock anglo-saxonne, voire de hard-rock, les Allemands produisant peu d’artistes populaires à cette époque -Scorpions n’avait pas encore totalement percé, mais AC/DC faisait un vrai tabac ! -. Ils aimaient bien aussi Electric Light Orchestra 😉 !!!

    1. Jamais écouté Barclay James Harvest ! Et étrangement, j’avoue ne pas être vraiment attiré par leurs albums même si on en trouve assez régulièrement en vide-greniers !

    2. Pas hyper fan de Barclay James Harvest et encore moins de Electric Light Orchestra mais plus on remonte dans le temps plus j’apprécie, c’est leur live de 74 que je préfère pour le moment 🙂

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.