Encore un album emblématique, tant dans le fond que dans la forme, du rock progressif, Thick As A Brick, cinquième album de Jethro Tull, sorti en 1972. Thick As A Brick, c’est un savant mélange de sections acoustiques magnifiques et de moments plus rock, plus débridés. Le chant de Ian Anderson est sublime et je trouve qu’il démontre encore un peu plus sur cet album ses qualités d’interprète, et de compositeur évidemment. Une des autres nombreuses qualités de l’album, l’orgue Hammond de John Evan, dont je suis toujours très friand, est particulièrement à l’honneur et sonne divinement bien.
Thick As A Brick reste sans aucun doute mon album préféré du groupe mais suivi quand même de très près par A Minstrel In The Gallery et Songs From The Woods. Le genre d’albums que je ne me lasserai a priori jamais d’écouter au même titre qu’un Close To The Edge de Yes ou encore un Selling England By The Pound de Genesis.
Thick As A Brick est un excellent exemple de ce que peut offrir le format vinyle en terme de présentation originale. En effet, certaines éditions se déplient et forment un journal grandeur nature de 12 pages composé d’articles parsemés de références au concept de l’album.
Mon édition est un troisième pressage français de 1972, label Chrysalis vert, qui diffère notamment des pressages anglais par le Jethro Tull en haut à gauche sur fond noir et non sur fond rouge.
Étrange ce choix d’avoir supprimé la couleur du « logo » ! Ce carré rouge était pourtant un excellent moyen de repérer immédiatement le nom du groupe au sein de cette pochette hyper dense.
En tout cas, je ne me lasserai jamais de cet album non plus, ni de la tronche du gamin sur la photo ! 😀
Oui c’est vrai, j’avoue que j’ignore le pourquoi du comment mais je vais enquêter !!