Chiné en vide-grenier, ce disque faisait partie d’un lot de vinyles heavy metal à 1€. Sans conteste une de mes trouvailles favorites de 2017, non pas pour sa rareté relative mais tout simplement parce qu’il s’agit d’un de mes albums fétiches !
Operation: Mindcrime reste un de mes albums de heavy favoris (un de mes albums favoris tout court en réalité) mais aussi un de mes concept-albums préférés, aux côtés de Brave, The Wall et Thick As A Brick.
L’album est d’une efficacité redoutable et ne souffre d’aucun temps mort, ni d’aucun remplissage, tout s’enchaîne parfaitement, les effets et les interludes sont intelligemment répartis et la plupart des titres sont d’une efficacité évidente. L’introduction de l’album à elle seule est une véritable réussite, le fameux « I Remember Now » suivi de l’instrumentale « Anarchy – X » et les arrangements de cordes de Michael Kamen, magnifique et instantanément immersif.
S’en suit une ribambelle de titres imparables tels que « Revolution Calling », « Operation: Mindcrime », « Spreading The Disease », « The Needle Lies ». Et mes préférés, l’épique « Suite Sister Mary » avec la chanteuse Pamela Moore en guest, « Breaking The Silence » et « Eyes Of The Stranger » qui clôt magistralement l’album.
A l’écoute de ce classique, c’est évidemment Geoff Tate qui impressionne le plus. Sa performance est remarquable et il met sa tessiture vocale hors du commun au service des mélodies et de l’histoire, alternant entre les passages profonds et graves et les envolées aériennes puissantes.
Il y a de ces albums qui font penser que, en toute subjectivité, la perfection existe, ces albums qui vous filent des frissons, qui vous marquent et sur lesquels vous ne pouvez vous empêcher de revenir. C’est le cas pour moi avec Operation: Mindcrime qui a depuis bien longtemps trouvé sa place au sein de mes albums cultes !
« Religion and sex are powerplays
Manipulate the people for the money they pay
Selling skin, selling God
The numbers look the same on their credit cards
Politicians say no to drugs
While we pay for wars in South America » – Spreading The Disease
Je me rappelle de la joie immense que j’ai vue sur ton visage quand tu as trouvé ce disque ! Quelle belle trouvaille, en effet ! Comme quoi, pour parfois frustrants que soient les VG à Rennes, il reste quelques pépites (suspendues ou pas) à dénicher !
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette mini-chronique, cela m’a rappelé l’époque de Progtheater… Le nouvel écrin de Grooves & Memories est très réussi, je le trouve plus pêchu et plus clair que le précédent. Bravo pour tout ce travail !
Merciiii ! J’espère en effet que c’est plus clair, c’est en tout cas, je trouve, plus rapide à charger ! 😉
Il y a dénicher des raretés, des disques excellents pris par hasard mais tomber sur un des albums cultes, ça fait toujours un petit effet particulier ! 🙂